REDUIRE, REUTILISER, RECYCLER, RECREER
De nouveaux modèles de développement émergent pour répondre au changement climatique et à la demande croissante en ressources.
Choisissez une ressource, un produit ou un domaine spécifique.
Proposez-nous un projet ou un modèle écologiquement vertueux et créateur de valeur.
Soyez original(e), concret(e) et réaliste !
La soutenance et la remise des prix ont eu lieu eu le 13 juin 2016 au Pavillon de l’Eau à Paris. Jean-Dominique Senard, Président du Groupe Michelin et Président d’EpE, et Catherine Nayl, Présidente de Metronews, saluent les lauréats pour la qualité de leur travail et pour leur engagement personnel.
Le jury, présidé par Cécile Ostria, Directrice de la Fondation Nicolas Hulot, était composé d’économistes, d’experts sur le sujet, d’enseignants d’établissements supérieurs, de chercheurs, des sponsors, de journalistes et de membres de metronews et d’EpE.
Le 1er prix de 5000€, offert par Michelin, est revenu à Pauline PETIT, pour son dossier « Café des Spores ».
Le Café des Spores propose aux agriculteurs et aux particuliers de réutiliser un déchet abondant, le marc de café, pour en faire une production alimentaire locale et de haute qualité : des champignons ! Plus exactement des pleurotes et des shiitakés. Pauline Petit envisage de développer son activité sur la formation et la sensibilisation aux enjeux de l’économie circulaire et de l’agriculture locale. Elle souhaite créer à plus long terme une filière courte entièrement bio, transformer les champignons, et élargir son périmètre de vente qui est jusque-là limité à Toulouse et ses environs. A travers le projet de Pauline, le jury encourage toutes les initiatives de ce type à se développer.
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Le 2ème prix de 3000€ a été remis par Rexel à Eléonore BLONDEAU, pour son projet « Cleancup, la meilleure façon de boire ».
Créée en octobre 2015, Cleancup veut éviter que les 4 milliards de gobelets en plastiques ne soient jetés chaque année en France.
Eléonore Blondeau, jeune diplômée de l’EM Lyon Business School, se lance dans ce projet à la fois technique et novateur.
Cleancup est une fontaine à eau proposant des verres réutilisables et un système de lavage automatique. Plus économique et écologiqu, Cleancup se positionne comme une alternative aux gobelets en plastique dont l’interdiction est prévue pour 2020. L’offre est destinée aux campus, aux entreprises et aux collectivités.
Le 3ème prix, offert par ArjoWiggins Graphic, a récompensé Benjamin CARON, pour son projet « Sésame ».
Futur diplômé de Master 2 en communication visuelle, Benjamin constate durant un stage aux USA que ses collègues déjeunent généralement à l’extérieur, qu’ils perdent du temps pour acheter des repas pas équilibrés contenus dans beaucoup d’emballages. Pire, les collègues ne partagent pas de moments conviviaux à l’heure du déjeuner. De retour en France, il observe les mêmes comportements. Benjamin réfléchit à une solution gagnant-gagnant pour les cuisiniers et les gourmets. Ainsi il imagine Sésame, une plateforme qui met en relation ceux qui aiment cuisiner avec ceux qui consomment. L’idée est une recette gagnant-gagnant : les cuisiniers vendent leur plat fait maison à leurs collègues qui bénéficient d’un repas moins cher et plus équilibré. Tel un « Blablacar du repas », Sésame réunit ceux qui souhaitent manger plus sainement, économiser de l’argent, réduire leur production de déchets d’emballage ou encore tisser des liens et peut-être cuisiner à leur tour.
Le 4ème prix, offert par Actu-Environnement, a récompensé Thomas BELLOCQ, pour son projet « L’abattoir urbain ».
Thomas Bellocq, architecte, dresse un état des lieux de nos modes de vie et de l’organisation de nos sociétés du Moyen-Âge à nos jours. Ce bilan l’amène à penser à un autre modèle pour l’avenir. Inspirer du FOODMET à Anderlecht près de Bruxelles, il souhaite relocaliser les abattoirs dans les zones urbaines. Il imagine un projet innovant dans le respect de la biodiversité et de nos habitudes de consommation modernes.
L’abattoir urbain réinvente les campagnes, transporte les activités agricoles en ville, mélange les populations. L’abattoir urbain « dé diabolise » le secteur et les métiers actuels qui s’y rattachent en créant un écosystème connecté et vertueux. L’abattoir urbain propose un circuit de production alimentaire court et durable là où la demande est en croissance : dans les grandes villes.bitieux et innovant, il a séduit le jury par son inspiration et son ambition.